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12 juin 2022

Tove Lo – No One Dies From Love

Publié par ditchlakwak dans "Musi-Kwak"
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12 juin 2022

Mort à crédit (199)

Publié par ditchlakwak dans "Mort à crédit" par Louis Ferdinand Céline

 

Deux mois ont passé encore… Peu à peu comme ça Courtial il s’est mis bien en confiance. Il était maintenant persuadé qu’on était faits pour s’entendre… Je présentais bien des avantages, j’étais pas très difficile sur la nourriture ni sur la rétribution ni sur les heures de boulot… Je récriminais pas chouia !… Pourvu que je soye libre le soir, qu’après sept heures on me foute la paix, je me considérais bien servi…
À partir de la minute où il barrait prendre son train je devenais moi le seul patron du bastringue et du journal… J’éliminais les inventeurs… Je leur donnais la bonne parole et puis je m’élançais en croisière, souvent vers la rue Rambuteau, avec la carriole au cul, pour le départ des « Messageries », une pleine brouette de « cancans ». Au début de la semaine, j’avais toute la morasse à reprendre, les typos, le clichage, les gravures. Ça faisait en plus des pigeons, du Zélé, des maintes autres bricoles, un manège qui n’arrêtait pas… Lui, il remontait vers son bled. Il avait là-bas, qu’il me disait, du travail urgent. Hum ! La néo-agriculture !… qu’il me racontait comme ça sans rire… mais je croyais bien que c’était du bourre… Quelquefois il oubliait de revenir, il restait deux, trois jours dehors… J’étais pas inquiet pour ça… Je me détendais un peu, j’en avais besoin… Je donnais à bouffer aux oiseaux là-haut dans les combles, et puis j’accrochais ma pancarte : « C’est fermé pour aujourd’hui » en plein milieu de la vitrine… J’allais m’installer peinard sur un banc dessous les arbres, à proximité… De là je surveillais la cambuse, les allées et venues… Je regardais venir le monde, toujours la même bande de cloches, les mêmes maniaques, les mêmes tronches d’hagards, la horde des râleux, des abonnés récalcitrants… Ils se cognaient dans l’inscription. Ils saccageaient le bec-de-cane, ils se barraient, j’étais bien content.
Quand il revenait de sa bordée, l’autre polichinelle, il  avait une drôle de mine… Il me regardait curieusement pour voir si je me gourais pas…
« J’ai été retenu, tu sais, l’expérience était pas au point… Je croyais jamais en sortir !…
— Ah ! Ça c’est dommage, que je faisais… J’espère que vous êtes content ?… »
Peu à peu, de fil en aiguille, il m’en a dit davantage, encore un peu plus tous les jours, il m’a donné tous les détails sur tous les débuts de son business. Y en avait des pas ordinaires ! Des trucs à se faire bien étendre. Comment ça s’était goupillé, et puis tous les aléas, les condés les plus périlleux, les petites ristournes en profondeur… Enfin, il m’a bien affranchi, ce qui devient tout à fait rare, si on songe un petit instant à son caractère saligaud, à ses méfiances innombrables, à ses déboires calamiteux… C’était pas un homme qu’aimait se plaindre… Il en avait eu des échecs et des contredanses ! À pas croire vraiment !… C’était pas toujours la pause, le trafic, la copinerie des inventeurs !… Il faut pas confondre Chacals ! Chacos !… et petites saucisses !…
Ah ! non ! Y en avait parmi, de temps en temps, qu’étaient des véritables sauvages, absolument diaboliques, qui ressautaient comme des mélinites dès qu’ils se sentaient enveloppés… Évidemment pourtant bien sûr on peut pas contenter tout le monde ! Le diable et son train ! Ça serait trop commode ! J’en savais moi-même quelque chose !… Il me donnait à ce propos-là un exemple de malignité qu’était vraiment terrifique. Jusqu’où ça pouvait conduire…
En 1884, il avait reçu commande par les éditeurs de L’Époque Beaupoil et Brandon, Quai des Ursulines, d’un manuel d’instruction publique destiné au second programme des Écoles Préliminaires… Un travail forcément succinct, mais fignolé cependant, élémentaire certes, mais compact ! Spécifiquement condensé… L’Astronomie domestique s’intitulait cet opuscule et puis par la même occasion : Gravitation. Pesanteur.

A suivre

12 juin 2022

Transgenrisme : quand on se souviendra des « années dingues »…

Publié par ditchlakwak dans Divers

 

En 2040, la mode actuelle du transgenrisme devrait avoir pris fin.

Les jeunes hommes de 20-30 ans qui se sont fait raboter le moineau et pousser des seins commenceront à avoir les cheveux qui tombent. Et l’atroce vérité éclatera alors autour d’eux. Au départ, les voisins diront « tu ne trouves pas qu’elle ressemble à un…. ». Et puis l’évidence…

Le problèmes des jeunes contaminés par le transgenrisme est le faux miroir tendu par les réseaux sociaux. Ces personnes en quête d’identité, mal dans leur peau et dévorés par l’envie d’appartenir à un groupe ne voient, du transgenrisme, que des photos. Ou de courtes vidéos. Où l’illusion est parfois parfaite. Or les gestes, la voix, les mimiques trahissent toujours le sexe d’origine. Mais ça les jeunes post-ados, drogués aux réseaux sociaux, ne les voient pas ces « expressions de genre » qu’il est impossible de cacher. On peut se faire pousser des seins payés par la Sécu et se faire ravaler la gueule à coup de FFS (Chirurgie de Féminisation Faciale), aucun homme n’arrivera jamais à se mouvoir, à parler, à regarder, à sourire comme une femme. Lire ici

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