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Toujours est-il (11)
Toujours est-il qu’à propos de Naile nous venons à parler d’Auffray, l’ancien maire. et puis d’Ichok. le faux docteur Ichok qui s’est suicidé, lui aussi… c’est extraordinaire, on ne sait pas, tout ce qui s’ourdit, fricote, trame, dans les couloirs d’une mairie ! triples portes capitonnées, « permanences », personne jamais là !… plus du tout les sacristies où s’affilent les dagues ! où s’achètent les « acides prussiques » ! non ! le mystère a déménagé !… vous en trouverez des épaisseurs dans les bureaux de Bienfaisance. la plus énigmatique histoire que je savais de Clichy, l’histoire de Roudière, l’employé du bureau d’Hygiène… nous en parlerons. de la fin de ce monsieur Roudière. d’un cancer ! oui ! mais attention ! la politique en était !. la preuve comme je l’ai vu !. matraqué, comme !. étendu ! son ulcère a saigné six mois !. je le ferai pas revivre le malheureux !. il a pas « une rue » comme tant d’autres. s’il avait matraqué les autres c’est lui qu’aurait la « rue Roudière ». cette bonne blague ! Raconter comme ça. choses et d’autres. me remet en mémoire l’assassinat de « la Maison Verte. » le maccabe esquivé !. banal ! un meurtre au bistrot, au zinc. le mystère piquant, qu’on a jamais retrouvé le cadavre ! on l’a pourtant vu ! le mec s’effondrer ! deux couteaux dans le dos !. servi le pote ! le temps qu’on avertisse les flics, qu’ils viennent, qu’ils voient le mort. qu’ils aillent chercher une civière. le maccabe était envolé !. pas tout seul, bien sûr. ils arrêtent tout le monde !. le tôlier, les témoins, la bonne, tout ! une heure après les flics rallègent ! micmac ! le cadavre était là, revenu !. bien le même ! trois couteaux dans le dos !. ça va plus !. ils retournent au Quart, alertent Paris !. mais le temps qu’ils retournent eux au bistrot, le cadavre encore refoutu le camp ! positif ! cache-cache !. finalement ils ont renoncé ! souvenirs en souvenirs. « Maison Verte ». Porte Pouchet, bon !. je viens à parler de Saint-Vincent-de-Paul.
« Et Saint-Vincent-de-Paul ? »
La célèbre maison de retraite. là aussi j’ai soigné du monde. des alités et des bonnes sœurs.
« Combien c’est maintenant à Saint-Vincent-de-Paul ? »
Le souci de tous les vieillards, leur hantise, le prix des pensions « en maison de retraite ». ma mère, mon
père collectionnaient les prospectus des conditions à la « Fondation Bonnaviat », la « Fondation Garigari », celle des « Petits-Ménages » d’Euques-sur-Ourque… moi, je dois dire, dans mon état, je serais plutôt Saint-Vincent-de-Paul.
« Vous savez combien ils demandent ?
— Oh ! autrefois c’était pas cher !… autrefois ! mais maintenant !… maintenant Docteur 1200 francs par jour !
— Par jour ?
— Oui !. oui !. par jour !
— Vous croyez ?… vous croyez madame ?… »
Là vraiment, le comble !… 1’200francs à Saint-Vincent-de-Paul !… autant l’abbé Pierre ! même fîfi !.. je le dis, là je songe. plus fort que de jouer au bouchon !… 1’200francs par jour !… je songe, moi Lili, je pensais à nos propres moyens ! on était loin des 1’200balles !. ce que la vie a pu devenir !. un chef-d’œuvre de pas crever !. pour Brottin bien sûr 1’200francs ?. rire ! lui ses deux mille auteurs en cave, deux mille effrénés travailleurs ! pardi !. ses Titans de la Série beige, à la manivelle !. polycopie ! plagiacopes !. tout ! ils y feraient dix millions de pension ! comme la Banque de France Achille ! ses auteurs en cave ! la manivelle !. et hop ! et hop ! lui, la rotative ! toute sa clique et sa famille. tout ça des coffres qu’ils les comptent plus. en trente-six banques ! tout en cave ! auteurs et les coffres !. y a qu’à regarder les pyramides, l’imposant extérieur est rien ! ce qui compte : ce qu’est dessous ! dans les archi-cryptes profondeurs ! là, cesig momie, et ses fortes devises ! et ses deux mille auteurs esclaves ! et le Loukoum pleurard !. son Loukoum ! avec !. avec !. son châtreur-maison ! goulu, le monstre ! bouche de limace, féroce à la merde, laisse rien ! la merde est dans un salon ? Soit ! hop ! il fonce, visque ! à table !. le gros flot de bave !. lui vient ! lui sort ! il ravale tout !. comment qu’il est !
Oui ! mais en attendant, ma malade, ma vieille amie, m’avait assené un rude coup ! je restais pantois. 1200 francs à Saint-Vincent-de-Paul ! je nous voyais mal, moi, Lili. notre avenir.
Oh ! que vous me direz… le gaz voyons ! vous vous plaignez du gaz ?… mais passez-vous vous-même au gaz !… hardi ! lisez votre « journal habituel ». les gens qui ne peuvent plus se passent au gaz !… la belle affaire ! pensez que j’en connais un petit bout, trente-cinq ans de pratique !… ils réussissent pas tous les coups, de loin ! de loin ! on les ranime !… plus grave : meurent pas mais souffrent énormément !. et pour partir et pour revenir !. mille morts, mille re-vies ! et l’odeur !. les voisins accourent !. ils foutent le bordel dans votre case ! s’ils ont trop volé. hop ! le feu !… le feu aux rideaux !… vous voilà encore à souffrir en plus d’asphyxie des brûlures !… un comble !. non ! le gaz est pas une bonne affaire !. le plus sûr moyen croyez-moi, j’ai été consulté cent fois : le fusil de chasse dans la bouche ! enfoncé, profond !. et pfanng !… vous vous éclatez le cinéma !… un inconvénient : ces éclaboussures !. les meubles, le plafond ! cervelle et caillots. j’ai, je peux le dire, une belle expérience des suicides. suicides réussis et ratés. la prison peut vous aider ! vous biffer aussi l’existence !. certes ! forteresse à supprimer le Temps !. suicide petit à petit. mais tout le monde peut pas prisonner dans l’existence ordinaire. disons Bezons, Sartrouville, Clichy. ah, et aussi Siegmaringen !. là, y avait urgence un peu !. tous l’Article 75 au derge !. urgence, je répète ! ils avaient de quoi, tous ! aussi bien nababs du Château, que crevards des soupentes !. épreuve générale des nerfs !. toute la Planète à la haine !. qu’ils étaient monstres et pire que ça !. que pas un supplice suffirait. mille et mille ! et plus ! plus !. des siècles !. même mes malades du « Fidelis » qu’étaient presque déjà des morts, dégoulinants de pus, tout labourés de gale, crachant pancréas et boyaux, me demandaient aussi la façon de finir comme un rêve. Salut !. je vous dis les ministres au Château qu’étaient encore les plus nerveux !. le moyen ? si je la connaissais la façon ?. revolver ? cyanure ?. pendaison ?. Laval bien sûr avait son truc !. Laval, l’orgueil même ! il hésitait à me demander. et regardez comme il a fini !. au cyanure humide !. il était plus malin que tout le monde ! comment de
Gaulle finira ? et Thorez ?… Mollet ?… ils savent pas !… ils causent !… j’irai moi, me finir dans le jardin. là !… il est grand. plutôt dans la cave ?. la cave aussi est bien propice. la chatte va y faire ses petits. régulièrement. Lili l’aide, la masse. moi, personne m’aidera. Lili aura pas d’ennuis. tout se sera passé régulièrement. le Parquet viendra constater. cause du suicide ?. neurasthénie. je laisserai une lettre au Procureur et une petite somme à Lili. Demi-tour par principe !. Rompez !. Lili aura pas grand-ohose. tout de même de quoi vivre deux, trois ans. vous parlez d’ouragans, tornades, hordes en fureur, pillards de tous les horizons ! et « mandats d’arrêt » et menottes ! qu’il nous reste encore un petit sou ?. miracle ! le monde entier en Corrida !. Je voudrais voir l’Achille, à ce sport ! lui ! sa clique ! son grand « Pin Brain Trust » déculotté !
A suivre
Effrayant écoutez…
L’Oeuvre de Satan. Le mal absolu veut prendre totalement possession de l’âme humaine, anéantir ce que Dieu a créé par amour. Reprenons tous confiance en Dieu, prions le jusqu’à ce que l’ange déchu soit définitivement vaincu et le mal éradiqué.
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L’inventeur du test PCR a été assassiné car il l’avait dit!
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